basket ball
Histoire
Le basket-ball a été inventé en 1891 par James Naismith, un professeur d'éducation physique canadien du collège de Springfield dans l'État du Massachusetts (États-Unis). Il cherchait à occuper ses étudiants entre les saisons de football et de base-ball, pendant l’hiver, au cours duquel la pratique du sport en extérieur était difficile. Naismith souhaitait également leur trouver une activité où les contacts physiques soient restreints, afin d'éviter les risques de blessure.
Un jour, il reprit l'idée d'un ancien jeu de balle maya et plaça deux caisses de pêche sur les rampes du gymnase. Le but de ses étudiants était de faire pénétrer un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un but. Les caisses étant en hauteur, ce jeu nécessitait autant d’adresse que de force brute. Naismith établit rapidement 13 règles[2] pour rendre ce jeu praticable.
Ce sport fut baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais : « ballon panier ». Le tout premier match de l’histoire eut lieu le 21 décembre 1891 et se termina sur le score de 1 à 0.
La même année, le jeu fut adapté pour être joué par des femmes.
Au début de son histoire, le basket-ball était surtout porté sur le jeu offensif et la défense était reléguée au second plan. La défense était l'aspect passif du basket-ball où les joueurs attendaient l'échec de l'adversaire.
Promu par la Young Men's Christian Association, le basket-ball devint peu à peu une activité courante dans de nombreux collèges américains. Les YMCA jouèrent un grand rôle dans la diffusion de ce sport dans le monde entier. Il fut adopté dans de nombreux collèges et clubs sportifs. Peu avant le début de la Première Guerre mondiale, l’Intercollegiate Athletic Association (ancêtre de la NCAA) et l’Amateur Athletic Union se disputaient le contrôle des règles du jeu.
En 1946 est créée la National Basketball Association (NBA) afin d'organiser les rencontres entre les meilleures équipes professionnelles. En 1967, l'American Basketball Association (ABA) est lancée pour tenter de rivaliser avec la NBA, mais cette dernière finit par « l'absorber » en 1976, et devient incontestablement la ligue la plus relevée des États-Unis, et même du monde.
Peu après sa création, le basket-ball s'étend progressivement en-dehors des États-Unis et du Canada, et il atteint l'Europe. En 1932, la Fédération internationale de basket-ball amateur (FIBA) est fondée par l'Argentine, la Tchécoslovaquie, la Grèce, l'Italie, la Lettonie, le Portugal, la Roumanie et la Suisse. À l'origine, cette fédération ne supervise que les équipes d'amateurs. En 1936, le basket-ball devient une épreuve officielle des Jeux olympiques d'été. En 1950 a lieu pour la première fois le championnat du monde de basket-ball, et trois ans plus tard, la même épreuve est instaurée chez les femmes, pour lesquelles l'épreuve olympique n'arrive qu'en 1976.
Règles
Le basket-ball se joue généralement dans un endroit couvert, par exemple un gymnase, mais il peut aussi être pratiqué sur des aires de jeu en tant que loisir, sous sa variante la plus populaire : le streetball (« basket-ball de rue »).
Le terrain est doublement symétrique (en longueur et en largeur). Ses dimensions varient, selon les pays ou les normes internationales, de 22 à 29 mètres de long sur 13 à 15 mètres de large. Aux deux extrémités du terrain se trouve un panier, formé par un anneau (ou arceau) métallique situé à 3,05 m du sol, en-dessous duquel est attaché un filet ouvert en son centre. L'arceau est fixé à un panneau rectangulaire vertical (la planche) sur lequel la balle peut rebondir lors d'un tir.
Sous chaque panier se trouve une zone trapézoidale appelée la raquette. Un arc de cercle situé à 6,25 m de chaque panier (7,23 m en NBA) représente la ligne de tirs à trois points. Cette ligne a été introduite en 1984. Le ballon standard a une masse de 650 g et un diamètre de 24 cm.
Initialement, le basket-ball se pratiquait avec un ballon de football. Les premiers ballons utilisés spécifiquement pour le basket-ball étaient marron, et à la fin des années 1950, Tony Hinkle, souhaitant concevoir un ballon qui soit plus visible chez les joueurs et chez les spectateurs, introduisit le traditionnel ballon de couleur orange.
Le basket-ball se pratique par deux équipes de cinq joueurs sur le terrain, avec un maximum de 5 à 7 remplaçants suivant les pays et les championnats. Le but de chaque équipe est de marquer plus de points que son adversaire en marquant des paniers et en empêchant l'équipe adverse d'en faire de même.
Un match se déroule en quatre périodes de dix minutes selon les règles FIBA, et quatre périodes de douze minutes selon les règles NBA. Le chronomètre est arrêté à chaque coup de sifflet de l'arbitre (en cas de faute, sortie…). Chaque équipe peut remplacer un ou plusieurs joueurs pendant les arrêts de jeu et les temps-morts.
Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux. Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement celui qui saute le plus haut) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu de terrain, en direction du panier où il doit attaquer ; l'arbitre lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent frapper le ballon avec la main pour qu'un de leur équipier l'attrape. C'est à ce moment-là que le jeu commence.
Les joueurs doivent manipuler le ballon avec les mains. Le toucher avec une partie quelconque de la jambe de manière délibérée est interdit et constitue une violation.
Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit à la limite ou en dehors du terrain, ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse les limites du terrain. Contrairement au football, ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte, mais le rebond ou l'appui (un joueur peut ainsi plonger en dehors du terrain et sauver la balle, du moment qu'il lache la balle avant de faire un pas au-delà de la limite du terrain.
Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la sonnerie peut être accordé si le joueur a lâché le ballon avant que la sonnerie ne retentisse.
À l'issue de la rencontre, l'équipe qui a le plus de points remporte le match. En cas d'égalité, on joue alors 5 minutes de prolongation pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition en cours. Si au terme de la prolongation il y a à nouveau égalité, on rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au basket-ball.
Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler, c'est-à-dire faire constamment rebondir le ballon sur le sol avec les mains, pour pouvoir se déplacer avec. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, ou s'il fait un saut complet en conservant le ballon à la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais : traveling), et le ballon est rendu à l'équipe adverse par une remise en jeu.
Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, récupère le ballon après l'avoir lâché sans que celui-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble (double dribble en anglais) et le ballon est rendu à l'équipe adverse. De même, un joueur qui a le ballon n'a pas le droit de soupeser le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de ballon (carry) et le ballon est alors rendu à l'adversaire. La main doit en effet toujours être au-dessus du ballon.
Tout joueur peut passer le ballon a un coéquipier en le lui lançant. Lorsque le destinataire marque un panier sans dribbler, on parle de passe décisive.
Afin de marquer des points, tout joueur peut lancer le ballon dans le panier adverse. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte un, deux, ou trois points. L'équipe adverse doit alors remettre le ballon en jeu derrière la ligne de fond.
L’équipe en attaque dispose de 8 secondes pour franchir sa moitié de terrain appelée zone arrière (auparavant fixée à 10 secondes, la limite a été baissée pour favoriser le jeu offensif). Elle a en tout 24 secondes pour tenter un tir. L’horloge des 24 secondes est réinitialisée dès qu’un tir touche l'anneau ou dès qu'un joueur adverse contrôle le ballon sur le terrain ou commet une faute. En cas de contre ou si un tir est tenté et que la balle ne touche pas l'anneau, l’horloge continue.
Un joueur en attaque ne peut rester plus de 3 secondes d'affilée dans la zone restrictive. Les 3 secondes ne sont plus comptabilisées à partir du moment où le joueur cherche à sortir de cette zone.
Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de 5 secondes pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède le ballon et qui arrête de dribbler a 5 secondes pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire - si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense rapprochée)).
Les défenses ne sont pas nées toutes en même temps. Voici un ordre chronologique de l'apparition des différentes défenses essentiel au basket-ball :
La défense spontanée, intuitive, sauvage
« Les joueurs couraient dans tous les sens et sur tout le terrain, ils essayaient de prendre le ballon à l'adversaire. » Cette défense est aujourd'hui celle faite par les jeunes joueurs.
La défense individuelle stricte
Première défense organisée qui entraîne le développement de la responsabilité défensive. On découvre la ligne attaquant-panier. Cette défense permet de mettre en difficulté une équipe de même niveau. Cette défense a ses limites quand l'attaquant est très fort.
Lors d'un tir, les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (en anglais : goal tending) est illicite et dans ce cas le panier est accordé.
Au basket-ball, les contacts sont généralement proscrits. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné par une faute personnelle, sauf lorsqu'il est immobile et que c'est l'attaquant qui le percute, auquel cas l'attaquant est sanctionné par un passage en force et la balle est rendue à l'autre équipe.
En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain.
Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s'apprête à tirer, ce joueur doit alors tirer deux lancers francs, trois s'il s'agit d'un tir à trois points, mais un seul lorsque le panier est réussi et accordé.
Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match.
À chaque quart-temps, une fois qu’une équipe totalise quatre fautes, l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute adverse.
Si une équipe se trouve en zone avant(moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier vient à revenir en zone arrière(par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone. Le ballon est rendu à l'adversaire à l'endroit le plus proche de la violation, en dehors des limites du terrain.
Joueurs
Les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur.
Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » :
Le pivot (ex : Shaquille O'Neal) est généralement le joueur le plus grand et le plus fort. En défense, il se positionne près de son panier et protège le secteur intérieur, avec des bonnes capacités au rebond et au contre.
L'ailier fort (ex : Kevin Garnett) joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur. Il est généralement plus petit que le pivot et peut évoluer plus loin du panier.
Le petit ailier (ex : Scottie Pippen) est un joueur extérieur, agile et rapide. Occasionnellement, il peut venir aider les intérieurs au rebond.
L’arrière (ex : Michael Jordan) est un joueur dont le jeu est principalement orienté à l’extérieur. Il varie son jeu en pénétrant dans la raquette et en tirant à trois points.
Le meneur (ex : Frédéric Fauthoux) est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses coéquipiers.
En Europe, les postes qu'occupent les joueurs peuvent varier : il y a souvent deux pivots placés aux abords de la raquette (chargés principalement de prendre les rebonds), deux ailiers placés à l'extérieur, au niveau de la ligne des trois points (joueurs polyvalents capables d'occuper tous les postes) et un meneur chargé de distribuer le jeu.
Histoire
Le basket-ball a été inventé en 1891 par James Naismith, un professeur d'éducation physique canadien du collège de Springfield dans l'État du Massachusetts (États-Unis). Il cherchait à occuper ses étudiants entre les saisons de football et de base-ball, pendant l’hiver, au cours duquel la pratique du sport en extérieur était difficile. Naismith souhaitait également leur trouver une activité où les contacts physiques soient restreints, afin d'éviter les risques de blessure.
Un jour, il reprit l'idée d'un ancien jeu de balle maya et plaça deux caisses de pêche sur les rampes du gymnase. Le but de ses étudiants était de faire pénétrer un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un but. Les caisses étant en hauteur, ce jeu nécessitait autant d’adresse que de force brute. Naismith établit rapidement 13 règles[2] pour rendre ce jeu praticable.
Ce sport fut baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais : « ballon panier ». Le tout premier match de l’histoire eut lieu le 21 décembre 1891 et se termina sur le score de 1 à 0.
La même année, le jeu fut adapté pour être joué par des femmes.
Au début de son histoire, le basket-ball était surtout porté sur le jeu offensif et la défense était reléguée au second plan. La défense était l'aspect passif du basket-ball où les joueurs attendaient l'échec de l'adversaire.
Promu par la Young Men's Christian Association, le basket-ball devint peu à peu une activité courante dans de nombreux collèges américains. Les YMCA jouèrent un grand rôle dans la diffusion de ce sport dans le monde entier. Il fut adopté dans de nombreux collèges et clubs sportifs. Peu avant le début de la Première Guerre mondiale, l’Intercollegiate Athletic Association (ancêtre de la NCAA) et l’Amateur Athletic Union se disputaient le contrôle des règles du jeu.
En 1946 est créée la National Basketball Association (NBA) afin d'organiser les rencontres entre les meilleures équipes professionnelles. En 1967, l'American Basketball Association (ABA) est lancée pour tenter de rivaliser avec la NBA, mais cette dernière finit par « l'absorber » en 1976, et devient incontestablement la ligue la plus relevée des États-Unis, et même du monde.
Peu après sa création, le basket-ball s'étend progressivement en-dehors des États-Unis et du Canada, et il atteint l'Europe. En 1932, la Fédération internationale de basket-ball amateur (FIBA) est fondée par l'Argentine, la Tchécoslovaquie, la Grèce, l'Italie, la Lettonie, le Portugal, la Roumanie et la Suisse. À l'origine, cette fédération ne supervise que les équipes d'amateurs. En 1936, le basket-ball devient une épreuve officielle des Jeux olympiques d'été. En 1950 a lieu pour la première fois le championnat du monde de basket-ball, et trois ans plus tard, la même épreuve est instaurée chez les femmes, pour lesquelles l'épreuve olympique n'arrive qu'en 1976.
Règles
Le basket-ball se joue généralement dans un endroit couvert, par exemple un gymnase, mais il peut aussi être pratiqué sur des aires de jeu en tant que loisir, sous sa variante la plus populaire : le streetball (« basket-ball de rue »).
Le terrain est doublement symétrique (en longueur et en largeur). Ses dimensions varient, selon les pays ou les normes internationales, de 22 à 29 mètres de long sur 13 à 15 mètres de large. Aux deux extrémités du terrain se trouve un panier, formé par un anneau (ou arceau) métallique situé à 3,05 m du sol, en-dessous duquel est attaché un filet ouvert en son centre. L'arceau est fixé à un panneau rectangulaire vertical (la planche) sur lequel la balle peut rebondir lors d'un tir.
Sous chaque panier se trouve une zone trapézoidale appelée la raquette. Un arc de cercle situé à 6,25 m de chaque panier (7,23 m en NBA) représente la ligne de tirs à trois points. Cette ligne a été introduite en 1984. Le ballon standard a une masse de 650 g et un diamètre de 24 cm.
Initialement, le basket-ball se pratiquait avec un ballon de football. Les premiers ballons utilisés spécifiquement pour le basket-ball étaient marron, et à la fin des années 1950, Tony Hinkle, souhaitant concevoir un ballon qui soit plus visible chez les joueurs et chez les spectateurs, introduisit le traditionnel ballon de couleur orange.
Le basket-ball se pratique par deux équipes de cinq joueurs sur le terrain, avec un maximum de 5 à 7 remplaçants suivant les pays et les championnats. Le but de chaque équipe est de marquer plus de points que son adversaire en marquant des paniers et en empêchant l'équipe adverse d'en faire de même.
Un match se déroule en quatre périodes de dix minutes selon les règles FIBA, et quatre périodes de douze minutes selon les règles NBA. Le chronomètre est arrêté à chaque coup de sifflet de l'arbitre (en cas de faute, sortie…). Chaque équipe peut remplacer un ou plusieurs joueurs pendant les arrêts de jeu et les temps-morts.
Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux. Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement celui qui saute le plus haut) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu de terrain, en direction du panier où il doit attaquer ; l'arbitre lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent frapper le ballon avec la main pour qu'un de leur équipier l'attrape. C'est à ce moment-là que le jeu commence.
Les joueurs doivent manipuler le ballon avec les mains. Le toucher avec une partie quelconque de la jambe de manière délibérée est interdit et constitue une violation.
Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit à la limite ou en dehors du terrain, ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse les limites du terrain. Contrairement au football, ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte, mais le rebond ou l'appui (un joueur peut ainsi plonger en dehors du terrain et sauver la balle, du moment qu'il lache la balle avant de faire un pas au-delà de la limite du terrain.
Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la sonnerie peut être accordé si le joueur a lâché le ballon avant que la sonnerie ne retentisse.
À l'issue de la rencontre, l'équipe qui a le plus de points remporte le match. En cas d'égalité, on joue alors 5 minutes de prolongation pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition en cours. Si au terme de la prolongation il y a à nouveau égalité, on rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au basket-ball.
Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler, c'est-à-dire faire constamment rebondir le ballon sur le sol avec les mains, pour pouvoir se déplacer avec. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, ou s'il fait un saut complet en conservant le ballon à la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais : traveling), et le ballon est rendu à l'équipe adverse par une remise en jeu.
Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, récupère le ballon après l'avoir lâché sans que celui-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble (double dribble en anglais) et le ballon est rendu à l'équipe adverse. De même, un joueur qui a le ballon n'a pas le droit de soupeser le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de ballon (carry) et le ballon est alors rendu à l'adversaire. La main doit en effet toujours être au-dessus du ballon.
Tout joueur peut passer le ballon a un coéquipier en le lui lançant. Lorsque le destinataire marque un panier sans dribbler, on parle de passe décisive.
Afin de marquer des points, tout joueur peut lancer le ballon dans le panier adverse. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte un, deux, ou trois points. L'équipe adverse doit alors remettre le ballon en jeu derrière la ligne de fond.
L’équipe en attaque dispose de 8 secondes pour franchir sa moitié de terrain appelée zone arrière (auparavant fixée à 10 secondes, la limite a été baissée pour favoriser le jeu offensif). Elle a en tout 24 secondes pour tenter un tir. L’horloge des 24 secondes est réinitialisée dès qu’un tir touche l'anneau ou dès qu'un joueur adverse contrôle le ballon sur le terrain ou commet une faute. En cas de contre ou si un tir est tenté et que la balle ne touche pas l'anneau, l’horloge continue.
Un joueur en attaque ne peut rester plus de 3 secondes d'affilée dans la zone restrictive. Les 3 secondes ne sont plus comptabilisées à partir du moment où le joueur cherche à sortir de cette zone.
Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de 5 secondes pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède le ballon et qui arrête de dribbler a 5 secondes pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire - si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense rapprochée)).
Les défenses ne sont pas nées toutes en même temps. Voici un ordre chronologique de l'apparition des différentes défenses essentiel au basket-ball :
La défense spontanée, intuitive, sauvage
« Les joueurs couraient dans tous les sens et sur tout le terrain, ils essayaient de prendre le ballon à l'adversaire. » Cette défense est aujourd'hui celle faite par les jeunes joueurs.
La défense individuelle stricte
Première défense organisée qui entraîne le développement de la responsabilité défensive. On découvre la ligne attaquant-panier. Cette défense permet de mettre en difficulté une équipe de même niveau. Cette défense a ses limites quand l'attaquant est très fort.
Lors d'un tir, les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (en anglais : goal tending) est illicite et dans ce cas le panier est accordé.
Au basket-ball, les contacts sont généralement proscrits. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné par une faute personnelle, sauf lorsqu'il est immobile et que c'est l'attaquant qui le percute, auquel cas l'attaquant est sanctionné par un passage en force et la balle est rendue à l'autre équipe.
En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain.
Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s'apprête à tirer, ce joueur doit alors tirer deux lancers francs, trois s'il s'agit d'un tir à trois points, mais un seul lorsque le panier est réussi et accordé.
Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match.
À chaque quart-temps, une fois qu’une équipe totalise quatre fautes, l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute adverse.
Si une équipe se trouve en zone avant(moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier vient à revenir en zone arrière(par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone. Le ballon est rendu à l'adversaire à l'endroit le plus proche de la violation, en dehors des limites du terrain.
Joueurs
Les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur.
Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » :
Le pivot (ex : Shaquille O'Neal) est généralement le joueur le plus grand et le plus fort. En défense, il se positionne près de son panier et protège le secteur intérieur, avec des bonnes capacités au rebond et au contre.
L'ailier fort (ex : Kevin Garnett) joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur. Il est généralement plus petit que le pivot et peut évoluer plus loin du panier.
Le petit ailier (ex : Scottie Pippen) est un joueur extérieur, agile et rapide. Occasionnellement, il peut venir aider les intérieurs au rebond.
L’arrière (ex : Michael Jordan) est un joueur dont le jeu est principalement orienté à l’extérieur. Il varie son jeu en pénétrant dans la raquette et en tirant à trois points.
Le meneur (ex : Frédéric Fauthoux) est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses coéquipiers.
En Europe, les postes qu'occupent les joueurs peuvent varier : il y a souvent deux pivots placés aux abords de la raquette (chargés principalement de prendre les rebonds), deux ailiers placés à l'extérieur, au niveau de la ligne des trois points (joueurs polyvalents capables d'occuper tous les postes) et un meneur chargé de distribuer le jeu.
Dernière édition par Admin le Mer 13 Oct - 19:36, édité 1 fois