KIDNAPPINGS À TIZI-OUZOU
Les autorités interpellées
Alors que la wilaya de Tizi-Ouzou vient d’atteindre, avec le commerçant enlevé il y a quelques jours à Béni- Douala, le nombre de 57 kidnappings suivis de demandes de rançon, les autorités observent un silence qui en dit long sur leur incapacité ou leur absence de volonté de venir à bout de ce phénomène qui tend à devenir une activité banale et fort lucrative pour les auteurs de ces actes, impactant négativement sur l’économie de la wilaya dont le bassin de l’emploi ne veut pas connaître un réel décollage.
C’est l’inquiétude exprimée dans une interpellation écrite du Dr Boudarène, député RCD de la wilaya de Tizi-Ouzou, adressée au tout nouveau ministre de l’Intérieur, et dont une copie nous a été remise. Comme son prédécesseur, Yazid Zerhouni, qui a été interpellé dans quasiment les mêmes termes sur la persistance de ce phénomène par le même parlementaire, Ould Kablia n’a pas encore donné sa réponse. «Votre prédécesseur a déjà été rendu destinataire, en date du 27 avril 2007, d’un courrier où il lui a exposé avec clarté la grave situation (…), à ce jour, je n’ai pas reçu de réponse. Une attitude contraire aux dispositions de l’article 134 de la Constitution et de l’article 72 de la loi organique n°02-99 fixant l’organisation de l’APN et du Conseil de la nation», se désole le député qui interpelle le ministre de l’Intérieur sur ce qu’il envisage de faire pour venir à bout de ce phénomène et quelles sont les dispositions prises pour venir en aide aux victimes de ces enlèvements. D’autant plus, prévient le député, si la situation reste en l’état, «les citoyens peuvent être amenés à prendre en charge leur propre sécurité, ce qui constituera un réel danger pour l’ordre social et institutionnel ».
Les autorités interpellées
Alors que la wilaya de Tizi-Ouzou vient d’atteindre, avec le commerçant enlevé il y a quelques jours à Béni- Douala, le nombre de 57 kidnappings suivis de demandes de rançon, les autorités observent un silence qui en dit long sur leur incapacité ou leur absence de volonté de venir à bout de ce phénomène qui tend à devenir une activité banale et fort lucrative pour les auteurs de ces actes, impactant négativement sur l’économie de la wilaya dont le bassin de l’emploi ne veut pas connaître un réel décollage.
C’est l’inquiétude exprimée dans une interpellation écrite du Dr Boudarène, député RCD de la wilaya de Tizi-Ouzou, adressée au tout nouveau ministre de l’Intérieur, et dont une copie nous a été remise. Comme son prédécesseur, Yazid Zerhouni, qui a été interpellé dans quasiment les mêmes termes sur la persistance de ce phénomène par le même parlementaire, Ould Kablia n’a pas encore donné sa réponse. «Votre prédécesseur a déjà été rendu destinataire, en date du 27 avril 2007, d’un courrier où il lui a exposé avec clarté la grave situation (…), à ce jour, je n’ai pas reçu de réponse. Une attitude contraire aux dispositions de l’article 134 de la Constitution et de l’article 72 de la loi organique n°02-99 fixant l’organisation de l’APN et du Conseil de la nation», se désole le député qui interpelle le ministre de l’Intérieur sur ce qu’il envisage de faire pour venir à bout de ce phénomène et quelles sont les dispositions prises pour venir en aide aux victimes de ces enlèvements. D’autant plus, prévient le député, si la situation reste en l’état, «les citoyens peuvent être amenés à prendre en charge leur propre sécurité, ce qui constituera un réel danger pour l’ordre social et institutionnel ».