CYCLISME
DANS UNE RÉPONSE À LA CORRESPONDANCE DU SOIR D’ALGÉRIE
L’UCI fixe un ultimatum à la FAC
Rebondissement dans l’affaire «FAC» au niveau de l’UCI. Alors que le président de la Fédération algérienne de cyclisme annonçait, samedi dernier à Staouéli, lors d’un point de presse, l’inexistence d’une sanction de la part de l’Union internationale de cyclisme, cette dernière vient, dans une correspondance transmise à notre journal, de démentir formellement la thèse selon laquelle l’Algérie n’est plus sous la menace d’une suspension.
Selon la correspondance signée par le chef de presse de l’UCI, Enrico Carpani, l’instance internationale a, lors de son congrès de Melbourne tenu le 1er octobre dernier, lancé un nouvel ultimatum à la Fédération algérienne de cyclisme. La décision, approuvée à la majorité absolue évoque «la suspension de la FN algérienne dès le 1er janvier 2011, faute de remplir d’ici là les exigences de l’UCI». A lire la missive du press officer de l’UCI, «le congrès de l’UCI a accordé cet ultime délai pour rétablir une situation tout à fait légitime à la lumière des principes qui doivent régir une fédération nationale membre de l’UCI». Aussi pour surseoir à une éventuelle sanction de la part de l’UCI, les responsables de la FAC doivent respecter la nouvelle feuille de route. Celle-ci s’articule autour de deux points cardinaux, à savoir la convocation d’une assemblée générale dans les meilleurs délais en vue de mettre en conformité les statuts de la FAC avec ceux de l’UCI, puis l’organisation d’une assemblée générale élective sur la base des statuts modifiés et adoptés. Du côté de la FAC, on semble tout simplement «hors coup». C’est du moins ce qui ressort de la discussion téléphonique que nous avons eue hier avec le président de l’instance fédérale, Rachid Fezzouine. Ce dernier a répondu qu’il n’est pas au courant d’une telle missive. Quand nous lui avons précisé que le courrier de l’instance internationale n’était en fait qu’une réponse à une correspondance du journal à l’UCI en vue d’obtenir des clarifications sur la teneur du congrès de Melbourne et ses rendus sur le cas Algérie, le président de la FAC a dit que «La Fédération a déjà organisé une assemblée générale le 5 août dernier durant laquelle ses statuts ont été mis en conformité». «Pour ce qui est du nouvel ultimatum de l’UCI, on n’est pas au courant. Tout ce que nous savons, c’est que la décision de l’UCI de suspendre l’Algérie a été bloquée par trois confédérations, à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique, qui nous ont soutenus dans notre démarche. Nous restons toutefois disposés et à la fois à l’écoute des orientations de l’UCI», a-t-il noté. L’Algérie, qui a envisagé de se désaffilier de l’UCI, n’est plus en guerre avec l’instance de Pat Mc Quaid. Mieux, selon M. Fezzouine, l’assemblée générale ordinaire se tiendra dans trois semaines, au plus tard. «Nous avons juste à honorer les engagements de nos sélections aux championnats arabes, puis nous nous attellerons à préparer l’AGO, laquelle convoquera l’AGE (élective, ndlr)», a-t-il confirmé. Dans cette affaire qui a tenu en haleine les adeptes de la petite reine pendant plus de deux ans, l’Algérie a perdu du temps et beaucoup d’argent. Sans oublier une partie de son honneur et sa crédibilité aux yeux des organisations internationales.
DANS UNE RÉPONSE À LA CORRESPONDANCE DU SOIR D’ALGÉRIE
L’UCI fixe un ultimatum à la FAC
Rebondissement dans l’affaire «FAC» au niveau de l’UCI. Alors que le président de la Fédération algérienne de cyclisme annonçait, samedi dernier à Staouéli, lors d’un point de presse, l’inexistence d’une sanction de la part de l’Union internationale de cyclisme, cette dernière vient, dans une correspondance transmise à notre journal, de démentir formellement la thèse selon laquelle l’Algérie n’est plus sous la menace d’une suspension.
Selon la correspondance signée par le chef de presse de l’UCI, Enrico Carpani, l’instance internationale a, lors de son congrès de Melbourne tenu le 1er octobre dernier, lancé un nouvel ultimatum à la Fédération algérienne de cyclisme. La décision, approuvée à la majorité absolue évoque «la suspension de la FN algérienne dès le 1er janvier 2011, faute de remplir d’ici là les exigences de l’UCI». A lire la missive du press officer de l’UCI, «le congrès de l’UCI a accordé cet ultime délai pour rétablir une situation tout à fait légitime à la lumière des principes qui doivent régir une fédération nationale membre de l’UCI». Aussi pour surseoir à une éventuelle sanction de la part de l’UCI, les responsables de la FAC doivent respecter la nouvelle feuille de route. Celle-ci s’articule autour de deux points cardinaux, à savoir la convocation d’une assemblée générale dans les meilleurs délais en vue de mettre en conformité les statuts de la FAC avec ceux de l’UCI, puis l’organisation d’une assemblée générale élective sur la base des statuts modifiés et adoptés. Du côté de la FAC, on semble tout simplement «hors coup». C’est du moins ce qui ressort de la discussion téléphonique que nous avons eue hier avec le président de l’instance fédérale, Rachid Fezzouine. Ce dernier a répondu qu’il n’est pas au courant d’une telle missive. Quand nous lui avons précisé que le courrier de l’instance internationale n’était en fait qu’une réponse à une correspondance du journal à l’UCI en vue d’obtenir des clarifications sur la teneur du congrès de Melbourne et ses rendus sur le cas Algérie, le président de la FAC a dit que «La Fédération a déjà organisé une assemblée générale le 5 août dernier durant laquelle ses statuts ont été mis en conformité». «Pour ce qui est du nouvel ultimatum de l’UCI, on n’est pas au courant. Tout ce que nous savons, c’est que la décision de l’UCI de suspendre l’Algérie a été bloquée par trois confédérations, à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique, qui nous ont soutenus dans notre démarche. Nous restons toutefois disposés et à la fois à l’écoute des orientations de l’UCI», a-t-il noté. L’Algérie, qui a envisagé de se désaffilier de l’UCI, n’est plus en guerre avec l’instance de Pat Mc Quaid. Mieux, selon M. Fezzouine, l’assemblée générale ordinaire se tiendra dans trois semaines, au plus tard. «Nous avons juste à honorer les engagements de nos sélections aux championnats arabes, puis nous nous attellerons à préparer l’AGO, laquelle convoquera l’AGE (élective, ndlr)», a-t-il confirmé. Dans cette affaire qui a tenu en haleine les adeptes de la petite reine pendant plus de deux ans, l’Algérie a perdu du temps et beaucoup d’argent. Sans oublier une partie de son honneur et sa crédibilité aux yeux des organisations internationales.